LA PHOTOLITHOGRAPHIE : CLASSIQUE ET ABORDABLE
La photolithographie implique un procédé d’impression traditionnel à partir de séparation de couleurs : l’impression lithographique offset en quadrichromie. Une photolithographie peut être produite à partir de la photographie d’un tableau. Que ce soit pour une giclée ou une photolithographie, le format de la reproduction et le tirage sont établis au préalable par Monique ou Gisèle, qui approuvent la première épreuve sortie des presses avant que commence l’impression du tirage.
L’impression lithographique offset en quadrichromie est un procédé beaucoup moins coûteux que celui de la giclée mais la photolithographie demeure une reproduction d'œuvre d'art de qualité. L'achat d'une photolithographie, dont le tirage est en général plus élevé que la giclée, permet de posséder une pièce de collection signée et numérotée par l'artiste. Son prix abordable en fait une excellente idée-cadeau. Une fois encadrée ou laminée, la photolithographie sur papier sans acide décore parfaitement la maison et le bureau. Contrairement à une œuvre originale, la photolithographie ne prend pas de la valeur avec le temps.
historique
Dans la seconde moitié du 20e siècle, des compagnies américaines spécialisées dans l’édition de photolithographies à tirage limité font de la peinture animalière un gros business. Le marché de la reproduction se développe parallèlement à celui de la vente des tableaux originaux, mais aux yeux de certains puristes, le marchandage des reproductions jette un discrédit sur l’art animalier. Pour éviter tout dérapage risquant d’associer leur art à la controverse du trop commercial, Monique et Gisèle permettent chaque année la reproduction d’un nombre restreint de tableaux originaux. Elles le font essentiellement pour rendre accessibles certains produits dérivés de leur art à toutes les bourses, et surtout, pour financer les projets de la Société Art et Science pour la Nature (SAS Nature), un organisme dédié à la protection de la faune dont elles sont cofondatrices. Les Benoit s’inscrivent ainsi dans une tradition bien ancrée dans le monde de la conservation de la nature depuis des décennies : le financement de nombreux organismes par la vente de reproductions à tirage limité, de timbres fauniques ou de giclées.
